En France, le e-commerce, ou commerce en ligne, a franchi un cap décisif. En 2006, 47 % des internautes déclaraient avoir fait un achat par internet au cours des douze derniers mois (enquête du [Credoc|Centre de recherche pour l’érude et l’observation des conditions de vie de juin 2006).

En 2005, ces "e-acheteurs" n’étaient que 39 %. Sur l’ensemble de la population française, la proportion est de 27 % en 2006, contre 21 % en 2005. De Surcroît, la pratique se démocratise puisque ce chiffre augmente de dix points chez les ouvriers et de huit chez les employés.
Qu’achète-t-on sur internet

En majorité, les internautes achètent voyages, loisirs et biens culturels. Cependant, la grande nouveauté par rapport aux années précédentes est la part grandissante des achats de biens de consommation courante (vêtements, meubles, électroménager, jouets). Diversification, donc, mais aussi évolution des motivations : Les internautes choisissent l’achat en ligne la plupart du temps pour son côté pratique (accès 24h/24, pas de déplacement), mais aussi pour ses prix, plus bas.

En revanche, le téléchargement, qu’il soit légal ou pas, semble en net recul, notamment en matière de musique. Selon une étude Gfk/Science et vue micro, les internautes téléchargent aujourd’hui deux fois moins de titres musicaux : 343 à 480 millions de fichiers audios auraient ainsi été téléchargés en 2006 contre plus d’un milliard en 2005.
Les achats débutent avec la pratique d’internet

Pourquoi un tel essor du commerce sur internet ? Selon le Minéfi, trois facteurs principaux stimulent l’achat en ligne. Les deux premiers concernent l’ancienneté de l’usage d’internet et la fréquence de connexion. Il existe en effet un temps nécessaire d’utilisation de l’internet avant d’acheter en ligne.

Le troisième facteur est la possibilité d’être connecté à l’internet à haut débit. Le commerce électronique doit beaucoup à l’explosion de l’ADSL et du câble en France. Toutefois, il doit également compter avec une certaine inquiétude des internautes vis-à-vis, notamment, de la sécurité des transactions.